Cycle de cinéma expérimental emulsion 3e saison

Publié le par 67-ciné.gi-2006

cycle de cinéma expérimental emulsion 3e saison
au cinéma
mardi 17 janvier à 20h

emulsion n°15 - Guy Sherwin (filmographie)
en collaboration avec Burst Scratch

Guy Sherwin habite à Londres. Il a commencé à réaliser des films au début des années soixante dix. Ses fims sont montrés dans les festivals internationaux d'avant-garde, à New York, San Francisco, Rotterdam, Londres, Melbourne. Il a enseigné le cinéma au San Francisco Art Institute de 1986 à 1995. Il est actuellement maître de conférences en cinéma et vidéo à l'université de Wolverhampton, à l'université du Middlesex et de West Midlands, à Londres.

At the academy 0:04 (1974)
Short film series 0:20 (1976)
contient les films : Portrait with parents, Candle and clock, Tap, Breathing, Metronome, Maya

Short film series 2 0:15 (1975-2000)
Musical strairs 0:10 (1977)
Animal Studies 0:25 (1998-2004)
Newsprint 0:05 (1972)

Guy Sherwin :
« Mon travail récent compris par Short film serie est un développement et un regroupement d’un jeu de films d’une durée de 3 minutes chacun. Chaque film de la série tente d’articuler, à l’intérieur d’une image composée, les contradictions spatiales et temporelles. Ces contradictions peuvent se résumer ainsi :

- espace :
1. L’espace comme illusion. Une image représentée et ses connotations.

2. L’espace comme matériau. Rendre évidents les procédés utilisés pour faire les images.

- temps :
1. Le temps comme illusion. Le temps requis au—delà de la durée matérielle du film.
2. Le temps comme matériau. Rendre évidente la durée physique du film au moyen de certains dispositifs.

Il est important que les aspects illusoires et matériels aient la même importance et qu’existe entre eux une relation plus qu’arbitraire. Dans les films les plus réussis, on ne peut distinguer si l’image représentée a déterminé les conditions de la représentation ou inversement. Les contradictions travaillant chacun des films peuvent être rapportées à n’importe quel autre film de la série. Le film comme la musique, ainsi que tout autre art temporel, peut littéralement se prêter à des constructions climatiques/cathartiques. Bien qu’une représentation de Short film series soit inévitable, la lecture linéaire est déjouée par le changement délibéré de l’ordre et du nombre de films de la série dans les projections successives et par le recours à de l’amorce noire séparant les différentes sections du film. Ces appareillages favorisent des croisements de références dans lesquels on peut voir une grille plutôt que la traditionnelle linéarité. Le résultat de cette flexibilité d’interprétation donne aux spectateurs (non compris comme un groupe mais comme un ensemble d’individualités), la possibilité d’apporter leur propre histoire à chaque projection.
»

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