Le temps des porte-plumes

Publié le par 67-ciné.gi-2006

AVANT-PREMIÈRE
en salle à partir du mercredi 8 mars 2006

Daniel Duval à l'avant-première de "Le temps des porte-plumes"
au cinéma Star Saint Exupéry

le temps des portes-plumes... pour voler de ses propres ailes...

un garçon de neuf ans pippo, petit citadin renfermé et solitaire, retiré de ses parents suite à un drame familial, est confié à un couple d'agriculteurs de l'allier... il découvre le nouveau monde ;-) toujours secret et silencieux, à la campagne, attiré par des personnages aussi réservés que lui...
daniel duval le réalisateur, évoque avec grande tendresse, sa propre enfance perturbée, dure et cruelle qui va totalement être transformé par l'amour et la générosité de proches (tels gustave, pierre et alphonsine), ce qui lui permettra de prendre un meilleur envol dans sa vie d'adulte...
non seulement daniel duval retranscrit à merveille, toute une palette d'émotions au travers des personnages (que ce soit la scène de la tartine grillé sur la cheminée de la cuisinière, la séparation d'avec un petit camarade à l'internat, la scène du poussin mis dans la main de pippo, la scène sur le pas de porte quand pippo prend gustave par le cou et l'embrasse et les larmes naissantes aux yeux de gustave, ou encore la scène où pippo monte sur un percheron pour conduire les quatre chevaux, passant devant l'école sous les regards médusés des gamins dans la cour de récréation, les scènes tendres de pippo avec alphonsine - craintif au début, affectueux par la suite - etc...) mais il recrée à la perfection, la vie rurale de l'époque, que ce soit toutes les scènes de moisson ou de labour (les charrues tirées par des couples de percherons) ou la vie à la ferme...

Daniel Duval à l'avant-première de "Le temps des porte-plumes"
au cinéma Star Saint Exupéry

sans oublier l'évocation des grandes institutions (qui forgeaient les ouailles) que sont l'instruction, la religion et le militaire et qui sont représentées par trois personnages, l'instituteur falmin (les scènes à l'école sont aussi très bien rendues) , le curé (ne force-il pas le destin de pierre dans la scène après le bal ?), et pierre dont pippo se sent en communion, qui rentre d'indochine avec son fardeau de secrets...
mais si je ne devais garder qu'une seule belle chose, la plus touchante, c'est la relation de gustave et pippo, gustave reportant dès la première rencontre, toute sa générosité et son humanité sur cet enfant et l'élevant au rang de fils, alors que céline est plus amère (à mère) - le vrai début de l'ancrage de la relation avec pippo, est la scène où il tend le mouchoir à céline dans la voiture -
vraiment un très beau film, tant par la grande qualité d'interprétation de tous les acteurs que par les décors en milieux naturels, et les différents thèmes abordés, un petit bijou qu'il faut voir absolument...


photos 67-ciné.gi © 2006, tous droits réservés

remerciements à l'équipe du

photos réalisées avec un FinePix F810 de

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