• Les enfants du pays

Publié le par 67-ciné.gi-2006













Les enfants du pays comédie dramatique de Pierre Javaux




avec :
Michel Serrault, William Nadylam, Emma Javaux, Pascal Nzonzi, Arthur Chazal, Ralph Amoussou, Jacky Ido, Cédric Ido, Allen Parnell et Maud Rakotondravohitra


durée : 1h27
sortie le 19 avril 2006

***

Synopsis
À l’abri derrière la grande forêt des Ardennes, un petit village vide de tous ses habitants.
De tous ? Pas tout à fait...
Pour Gustave, il n’est pas question d’abandonner sa distillerie. Et encore moins Camille et Etienne, ses deux petits-enfants orphelins.
On est en mai 1940 et la drôle de guerre n’a jamais si bien porté son nom.
Curieuse, cette guerre le devient plus encore quand débarque un matin une patrouille de Tirailleurs Sénégalais, égarée sur le chemin du front. Parce qu’ils sont d’une couleur de peau différente, ces frères d’armes venus d’Afrique pour défendre la Mère Patrie suscitent d’emblée l’hostilité et l’inquiétude du paysan.
Gustave va vite établir son autorité : avec une veste de sergent de 14/18, il prend en main les soldats égarés.
Il emmène leur caporal et quelques soldats sur les hauteurs avoisinantes afin d’établir un contact radio avec l’État-Major pour leur donner leur feuille de route et se débarrasser d’eux !
Malgré les mises en garde de Gustave, leur grand-père, Camille et Etienne se rapprochent des tirailleurs restés au village, dont ils découvrent la fantaisie et la joie de vivre.
Le jeune garçon se lie vite d’amitié avec Baye Dame, un vieux sorcier.
Camille, elle trouve en la personne du jeune Bha le complice de jeu, puis l’amoureux qui manque à ses années d’adolescence.
Et tant pis s’ils ne parlent pas la même langue !
Cette parenthèse heureuse n’aura qu’un temps.
Les premières bombes tombent sur le village .
Un vieux proverbe africain dit
« Si tu rencontres un étranger, avant de le repousser, méfie-toi, tu es peut être devant ton frère ou... devant ton miroir !  »


***

Entretien avec Pierre Javaux
Thierry Colby : « Vous avez produit des documentaires, des fictions pour la télévision et les longs-métrages de Marc Esposito pour le cinéma. À quand remonte votre envie de réaliser ? »

Pierre Javaux : « J’ai eu la chance de faire le tour du monde avec mes productions. En 1985, j’ai commencé par le documentaire avec Haroun Tazieff, dans le Turkestan. Ensuite, j’ai produit des fictions dans de nombreux pays pour Arte. Le coeur des hommes était mon premier long métrage parisien ! En 1996, lorsque j’étais à Cuba, j’ai réalisé un court métrage. L’humanité des gens, malgré les contraintes, me touchait...
L’envie a donc toujours existé mais tout vient à point à qui sait attendre. C’était le moment.
»

T. C. : « Comment est né le projet des enfants du pays ? »

P. J. : « D’abord, Pierre Chaillan et Emmanuel Mauro m’ont proposé un synopsis du projet, où il était question du sacrifice vain de Tirailleurs Sénégalais et de la rencontre avec une famille de villageois.
Tous les ingrédients étaient là pour que je puisse faire mon film : transmettre au travers de mes expériences et de mes idéaux ces notions essentielles de tolérance et de connaissance de l’autre. Il me semble que si j’ai une seule chose à apprendre à mes enfants, c’est celle-là.
»

T. C. : « En fait, il ne s’agit pas du tout d’un récit autobiographique... »

P. J. : « Non, mais raconter l’histoire de gens simples pendant un événement aussi dramatique, cela me touche. Comme des millions de gens, mes parents ont vécu la vie des gens simples pendant la guerre et ont donc subi le cours de l’histoire et les humiliations. On n’en sort pas indemne et il est clair que cela marque même les enfants. »

T. C. : « L’histoire est-elle basée sur des faits réels ? »

P. J. : « Le cadre historique est vrai. L’action déroule entre le 10 et le 12 mai 1940, c’est la fin de la drôle de guerre, le début de la vraie. L’Allemagne attaque le 10 mai en Belgique pour y aspirer l’armée française. Le 12, ils traversent avec leurs chars la forêt des Ardennes que l’Etat-Major considérait comme un rempart naturel infranchissable ! Ensuite ils encercleront nos troupes. Dans les Ardennes, il y avait très peu de soldats. Dans plusieurs bourgades avoisinantes, il y a eu des corps de Tirailleurs Sénégalais laissés en première ligne, inutilement. »

T. C. : « L’action se déroule dans ce village déserté des Ardennes où Gustave vit seul avec ses deux petits-enfants. Tout est bouleversé avec l’arrivée de ces Tirailleurs Sénégalais. À partir de là, comment avez-vous développé le scénario ? »

P. J. : « Avant de relater un fait historique, mon ambition était de faire une fable sur la tolérance. Gustave s’est construit une espèce d’utopie dans cet endroit abandonné. Il a un amour égoïste en gardant ses petits-enfants près de lui et en vivant en dehors de l’histoire et du monde. Et puis, les Tirailleurs arrivent. On assiste alors à un conflit immédiat. Gustave les rejette. C’est tout à la fois un réflexe raciste et le réflexe d’un grand-père qui protège ses petits-enfants. Sa petite fille a 16 ans... Le développement du scénario, c’est donc le rapprochement possible des deux communautés, qui se réalise d’abord avec les enfants sur le thème d’une fantaisie partagée avec les Tirailleurs. Enfin, le troisième acte est un épilogue de dramaturgie tragique. La morale pourrait être : Avant de repousser un étranger, méfie-toi, tu es peut être devant ton frère, ou... devant toi-même. »

T. C. : « Qui sont ces Tirailleurs ? »

P. J. : « Le corps des Tirailleurs date du 19ème siècle. Dans nos colonies, on avait besoin de soldats pour la colonisation elle-même et puis pour nos guerres. Tirailleurs Sénégalais, c’est le nom du corps des Tirailleurs mais ils venaient de toute l’Afrique de l’Ouest. Nous avons joué avec cela en permanence : il n’y en a aucun qui parle la même langue dans le groupe. Ils parlent le forofifon, ce langage absurde instauré par l’administration française. On les a remerciés de leur héroïsme, mais cela ne coûte que des médailles ! Les promesses qu’on leur a faites n’ont jamais été tenues comme par exemple la citoyenneté française. Pour moi, c’est une des pages honteuses de notre histoire. Aujourd’hui, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’un certain malaise vient du fait que l’on n’a pas réglé le problème d’humiliation des grands-parents. Un adolescent dont le grand-père était Tirailleur ne peut qu’être profondément blessé de cette absence de reconnaissance. »

T. C. : « Parlons du Caporal Malick, le chef des Tirailleurs. Il est aussi raciste que Gustave, très méprisant envers sa patrouille... »

P. J. : « On a fait attention à ne pas trop forcer le trait... Il est effectivement condescendant par rapport à sa troupe. Il n’y a que le sorcier qu’il n’ose pas contredire. En Afrique, c’est un personnage qu’on écoute et auquel on fait très attention. Cela dit, je ne veux pas occulter le fait qu’il peut y avoir du racisme entre Africains. Le caporal Malick est un lettré. Il a des tournures de phrase assez sophistiquées et peut même donner des leçons d’orthographe et de grammaire au grand-père. Ses hommess’expriment tous dans une langue différente et, pour les comprendre, il leur demande de parler forofifon. C’est un personnage très zélé qui prend à son compte la mission de civilisation de la France vis-à-vis des colonies. Il est berné par les promesses faites à l’époque par l’administration française. Les hommes comme lui, on les appelait les nègres blancs, un terme assez violent. »


T. C. : « Quand Gustave dit que ce ne sont pas des Français mais des colonisés, est-il représentatif des Français de l’époque ? »

P. J. : « Il a raison dans le sens où il n’y avait que quatre communes en Afrique qui avaient la citoyenneté française, les autres étaient colonisées.
Gustave a déjà vu des noirs en 14-18 et connaît le corps des Tirailleurs mais, pour les enfants, c’est une surprise de voir ces gens arriver. Les seules fois où le gamin a vu une figure de noir, c’est sur la boîte de Banania et dans le livre de l’école sur l’exposition universelle. La jeune fille pense, elle, à Joséphine Baker que sa maman adorait.
Nous sommes tout à la fois dans des clichés que nous nous amusons à détruire et dans une vraisemblance de l’époque. Alors, Gustave est-il représentatif de la France de l’époque ? Je dirais oui et non. On a toujours eu une France progressiste et une France réactionnaire. »

T. C. : « Parlons un peu de Gustave. Qui est-il vraiment ? »

P. J. : « C’est un grand-père qui vit avec ses deux petits-enfants dont les parents sont morts. Alors que toute la population est partie, il a décidé de rester dans le village. Tout d’abord, pour une raison pratique : il a la distillerie et fournit l’armée en cidre. L’autre raison, plus intérieure, c’est cette volonté de s’extirper du monde. Comme s’il voulait vivre sur une île déserte, à l’écart des autres... On est toujours dans une espèce de fantaisie, sur le fil de l’invraisemblance.
La réalité reprendra ses droits avec l’arrivée des chars allemands. Au départ, cet homme est bourru, mais on verra qu’il renferme énormément de tendresse. Il rejette les tirailleurs, mais, comme les enfants, finira par trouver le moyen de partager avec eux. A chaque fois, on trouve un langage pour communiquer. Entre Camille et le jeune Bha, c’est le langage de l’émotion. Entre Etienne et le sorcier, c’est celui de la spiritualité. Et Gustave va utiliser à un moment le langage de la déconnade. Il entraîne la troupe à chanter et à boire dans le bar du village. Il y a une réelle fraternité. Le personnage prend toute sa dimension dans le troisième acte, quand il prend la place du jeune tirailleur de manière sacrificielle. »

T. C. : « À quel moment avez-vous pensé à Michel Serrault ? »

P. J. : « Très vite. Pour moi, ce film est une fable simple et la tonalité est extrêmement importante. Je suis sur un fil naïf, entre la fantaisie et la réalité, avec cette incursion de la réalité à la fin. Pour ce personnage pivot, il me fallait un comédien qui soit porteur à la fois de rationnel et d’irrationnel. Qu’on ne sache pas si ce que Gustave dit est une pure réalité ou s’il délire... Michel Serrault était vraiment une évidence. »

T. C. : « Qu’a-t-il apporté au personnage ? »

P. J. : « Il a apporté tout ce que je viens de dire de manière démultipliée. C’est quelqu’un qui vous surprend en permanence. Avec lui, on est toujours un peu désarçonné... Est-on dans la réalité ou dans l’invraisemblance ? Il porte ça en lui. Il a magnifié le personnage. »

T. C. : « Et comment avez-vous choisi les acteurs qui interprètent les Tirailleurs ? »

P. J. : « Catherine Venturini, la directrice de casting, m’a proposé de rencontrer des acteurs à Paris. Tous sont Français avec des origines africaines différentes et parfois une double nationalité.
Chacun parle une langue différente comme le Moré, le Fon-gbe, le Lingala.
Au-delà de leurs grandes qualités de comédiens, je les ai choisis parce qu’ils partageaient avec moi la volonté de parler de choses graves par le biais de l’humour. Il y a beaucoup de clichés d’époque dans le film. Nous les combattons et les détruisons, mais auparavant il faut les jouer !
Le premier que j’ai choisi, c’est Pascal Nzonzi qui interprète le sorcier. Il explosait de rire avec une telle force quand je lui faisais dire la phrase Si tu continues à faire chier, on va te bouffer tout cru avec tes vêtements ! que tout l’humour et le recul qu’il y avait me comblait. Il a tout de suite conforté la définition du film.
Pour Jacky et Cédric Ido, les deux frères, ce fut immédiat. Ils forment un duo comique d’un naturel incroyable. Ils ont tout de suite compris à quel niveau je voulais mettre le degré d’humour et le degré d’africanité... Au casting, ils ont joué les scènes telles que je les rêvais.
Pour le rôle de Bha, j’ai rencontré de nombreux jeunes et je les ai fait jouer avec les différentes Camille. Ralph Amoussou l’a emporté, encore une fois, dans les rires. Il me fallait un bon comédien qui soit à la frontière entre l’enfance et l’âge adulte. Avec son sourire et son naturel, c’est le petit mousse de la bande !
Quant à William Nadylam, il a, au-delà de ses qualités humaines, une technique de comédie formidable. C’est un des acteurs fétiches de Peter Brook. Il joue à Londres, à New-York, partout ! C’est un acteur hors pair. On a fait des essais et je lui disais : N’aie pas peur, va plus dans la comédie, je réglerai les outrances au montage. Tu fais du Shakespeare, c’est lui qui a écrit les plus grandes comédies ! Il a été incroyable ! Je voulais aussi qu’il soit à l’aise avec le sujet et la tonalité.
Enfin, pour Allen Parnell qui joue Massamba, je cherchais quelqu’un qui avait le regard des guerriers que j’avais rencontrés au cours de mes voyages. Et il a vraiment ce regard. Je ne cherchais pas une “armoire à glace”, mais quelqu’un d’habité, capable d’inquiéter. C’est un rôle qui demandait pas mal de finesse parce que le personnage ne parle que deux fois. Il l’a fait avec beaucoup d’humilité et d’honneur pour rendre hommage à son grand-père qui était Tirailleur. Quand il en parle, il pleure. »

T. C. : « Quand vous les avez vus les six ensemble, vous saviez que vous aviez votre patrouille ? »

P. J. : « Oui, c’était clair. J’avais toute la gamme des différents personnages : le sorcier, l’intello, le mousse et les trois guerriers. Et tous avaient un trait commun : l’humour à fleur de peau. »


T. C. : « Et comment avez-vous procédé pour les enfants ? »

P. J. : « Pour le rôle d’Etienne, nous avons vu une vingtaine d’enfants, ayant déjà tourné. Arthur Chazal m’a convaincu par son visage en perpétuel mouvement. Il a un mélange de spontanéité et de distance dans les yeux. Il voit la vie comme un théâtre. Cette intériorité était très bénéfique au personnage qui va tout de suite accrocher avec le sorcier en cherchant des issues spirituelles aux situations. Il sait que le sorcier va l’amener à faire le deuil de ses parents et à retrouver la paix. »

T. C. : « Et pour le rôle de Camille ? »

P. J. : « Comme pour Bha et Etienne, nous avons vu beaucoup d’actrices, la plupart formidables d’ailleurs. Le plus difficile était de trouver une comédienne à la limite de l’enfance et de l’âge adulte. Dans cette tonalité de fable, je cherchais plus l’innocence que la séduction. Jeux interdits est pour moi un des plus beaux films sur la guerre. Emma a la possibilité de passer d’une timidité introvertie face à son grand-père Gustave à un personnage désarmant de naturel, aérien, lorsqu’elle se trouve avec Bha. Emma est ma fille. Au début, je ne voulais pas qu’elle fasse le film parce qu’elle devait passer son bac, mais elle a insisté. Alors, je me suis entouré d’un jury pour le choix du rôle, afin de choisir objectivement. »

T. C. : « Quel effet cela fait-il de diriger sa fille ? »

P. J. : « C’était formidable ! Entre père et fille, il suffit d’un regard pour se comprendre. Cela facilite beaucoup de choses ! Je la trouve vraiment formidable dans le film. Elle a vraiment fait passer son naturel et sa personnalité. »

T. C. : « Comment s’est déroulé le tournage ? »

P. J. : « Il y avait un mélange d’anxiété et de plaisir permanent. J’avance dans le doute... Mais j’étais entouré de gens très proches, notamment Gilles Porte, le chef opérateur. J’accorde une grande importance à la forme du film, c’est pour cela qu’il y a eu une grande préparation. Avec Maxime Rebière, nous avons fait un story-board pour l’ensemble des séquences difficiles. Nous avons défini les cadres sur les décors, les lumières... Quand j’arrivais sur le plateau, j’avais ma composition d’images établie et je pouvais m’attarder sur le travail avec les comédiens. Mais j’étais très vigilant sur cette forme. Je voulais quelque chose de simple, voire naïf, tout en espérant que la composition ne se remarque pas. C’est un film où il y a peu de mouvements de caméra. Et si j’avais pu, il n’y en aurait pas eu du tout ! Je cherchais des cadres simples pour faire vivre la comédie.
Il y a tout un univers musical avec Joséphine Baker, Charles Trenet...
Pour Douce France de Charles Trenet, on a un peu triché parce que la chanson date de 1943 ! Mais elle s’adapte particulièrement bien à l’histoire, le texte résonne vraiment avec la couleur du film. Avec Béatrice Thiriet, nous avons aussi cherché la musique qui allait nous aider à habiter le personnage de Camille, et nous avons trouvé La Conga Blicoti de Joséphine Baker. C’est un morceau formidable, peu connu, la worldmusic de l’époque. Avant le tournage, nous avons aussi écrit la chanson du soldat Ripaton. On l’a enregistré avec Paul Maucourt, un membre du Grand Orchestre du Splendid. Michel Serrault a répété ses phrases de trompette et tout s’est bien déroulé pour cette séquence-clé. »

T. C. : « Pour les thèmes originaux, quelles indications avez-vous donné à Béatrice Thiriet ? »

P. J. : « Je lui ai soumis quelques idées d’orchestration mais elle s’est accaparé le film et a réussi à retranscrire ce que je recherchais. Je trouve que la musique de départ est extraordinaire. On avait un souci pour l’exposition du film. Il fallait faire comprendre que nous partions d’une chronique qui pouvait déraper dans la fantaisie. La musique contient tous ces ingrédients. »

T. C. : « À qui destinez-vous ce film ? »

P. J. : « Je dirais que ce film s’adresse aux familles. Je l’ai écrit en me demandant quel message je pouvais livrer aux enfants, aux miens et à tous les autres. Il y a un réel plaisir du film et une certaine profondeur. »

T. C. : « Pourquoi avoir hésité sur le titre avant d’opter pour Les enfants du pays ? »

P. J. : « Les enfants du pays est un titre affirmatif parce lorsqu’on vient risquer sa peau pour la France, on a le droit d’être enfant du pays. Et ce titre pose aussi la question Pourquoi n’a t-on pas donné la nationalité à ces gens-là ? Il y a matière à débat. L’enfant du pays n’est pas seulement celui du village, c’est aussi celui de la nation. »

T. C. : « Avez-vous envie de faire d’autres films ? »

P. J. : « Oui, il y a un vrai plaisir à mettre en scène mais je suis très en attente des réactions des spectateurs. Si ce film trouve la résonance que j’espère, alors oui, j’aimerais en refaire un. J’ai même quelques idées avec mes copains blacks ! »

***

Fiche technique
Réalisateur : Pierre Javaux
1er assistante : Mathilde Cukierman
Producteur : Pierre Javaux
Directeur de production : Alain Sens Cazenave
Idée originale : Emmanuel Mauro et Pierre Chaillan
Scénario : Emmanuel Mauro, Pierre Chaillan et Pierre Javaux
Musique originale : Béatrice Thiriet
Mixage : Jean-Pierre Laforce
Création de costumes : Françoise Sauvillé
Son : André Rigaut
Image : Gilles Porte
Montage : Eric Renault
Décors : Pierre Quefféléan
Chef maquilleuse : Marie-Hélène Duguet
Casting : Catherine Venturini
Une coproduction : P J Prod, Bac Films et France 2 Cinéma
Avec la participation de : TPS Star
Avec le soutien de : la Région Ile-de-France, du Cnc et de la Procirep et de l’Angoa/Agicoa
En association avec : Banque Populaire Images 6
Ventes Internationales : Roissy Films (Raphaël Berdugo) et Plaza Productions International (Jacques-Eric Strauss)
Editions vidéo : France Télévisions Distribution

***


présentation réalisée avec l’aimable autorisation de

remerciements
à Didier Deswarte et Mathieu Piazza
logos, textes & photos © www.bacfilms.com

Publié dans PRÉSENTATIONS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article