La jungle

La jungle comédie de Matthieu Delaporte

avec :
Patrick Mille, Guillaume Gallienne, Olivia Magnani, Sophie Cattani, Guy Bedos, Anémone, Antoine Oppenheim, Elise Otzenberger, Yvon Martin, Olivia Dessolin, Vincent Berger, Eléonore Pourriat, Miren Pradier, Gaëlle Malpaux, Lara Guirao, Abdelhafid Metalsi, Damien Dorsaz, Joseph Malerba, Pomme Bourcart, Valérie Bonneton, Matthieu Rozé, Rony Kramer, Anne-Sophie Franck, Hrysto, Emmanuel Suarez, Kamran Rehman, Louis-Do de Lencquesaing et Gérald Laroche
durée : 1h39
sortie le 12 juillet 2006
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Synopsis
Vincent et Mathias sont deux amis d'enfance qui, sans se l'avouer, voient arriver la trentaine avec une peur panique.
Alors que Vincent est dans la morgue et la surenchère permanente, Mathias au contraire, recherche perpétuellement le consensus et déteste les conflits. Ce tandem de bras cassés, inséparables dans la gloire et l'adversité depuis le Ce2 de l'école primaire Pierre-Alviset, est à nouveau célibataire depuis quelque temps… Vincent ne se remet pas de sa rupture avec Alessia, qui l'a plaqué car elle ne supportait plus ce qu'il devenait, ou plutôt ce qu'il ne devenait pas. Mathias, pour sa part, enchaîne les thérapies comportementales pour tenter d'oublier une longue série d'échecs sentimentaux.
En disgrâce avec les études et le monde du travail, ils se sont installés dans un studio parisien appartenant au père de Vincent. Ce cocon hors du monde est devenu le temple de leur infantilisation : entre vidéos érotiques, concours de Karaoké et évocation potache de leurs aventures de colo, on dirait qu'ils ont de nouveau 13 ans, et tout le temps devant eux.
Le problème, c'est que leur entourage ne porte plus sur eux le même regard bienveillant. Il les considère simplement comme deux jeunes bourgeois désœuvrés, au bord de l'échec, pleins de mépris pour le système qui les protège et les entretient.
Et ils ne sont pas très loin de la vérité.
Au cours d'un dîner réunissant un large groupe de leurs amis de toujours, dans une tiède soirée du mois d'août, va naître l'idée d'un pari absurde qui va les arracher à leur petit confort. Sous la houlette du père de Vincent, trop content d'enfin placer son fils devant ses contradictions, s'organise l'idée de contraindre les deux compères à faire la preuve de leur indépendance. Puisqu'ils prétendent n'avoir besoin de personne pour assumer leur choix de vie, qu'ils le prouvent.
Le pari est lancé : 7 jours, 7 nuits, avec 7 euros chacun pour seule fortune, livrés à eux-mêmes dans la jungle parisienne.
S'ils réussissent à tenir le coup, le père de Vincent épongera leurs dettes. S'ils renoncent, ils auront le droit de chercher du boulot, un toit ou un nouveau mécène. Abandonnés par leurs amis et prêts à tout pour ne pas perdre la face, le hâbleur vénéneux et l'inquiet obsédé du contrôle relèvent le défi…
Une fois dehors, si Mathias est plutôt amusé par cet imprévu qui lui rappelle l'insouciance de son adolescence, Vincent, lui, bien décidé à tenir la dragée haute à son père, prend immédiatement la décision de tricher : c'est à sa manière que la partie sera jouée, et avec ses règles à lui. Mais, de la théorie à la pratique il y a un pas, qui va s'avérer difficile à franchir… Les évènements vont rapidement montrer à Vincent que l'on peut - plus facilement que l'on ne le croit - se perdre dans son square et se noyer dans un verre d'eau.
De révélations en rencontres inattendues, de courses-poursuites en séquestrations, la promenade de santé dans les rues de paris tourne au Survivor urbain. Au risque pour les deux amis de perdre la dernière chose importante qu'ils avaient jusque-là su préserver : l'amitié…

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Entretien avec Matthieu Delaporte
- : « Quel a été le point de départ de La jungle ? »
Matthieu Delaporte : « Comme pour mon court-métrage Musique de chambre, ce sont les personnages qui sont apparus les premiers, l'intrigue et les situations n'étant venues que plus tard. Ce n'est pas le pari de tenir une semaine dans la rue qui a fait naître les personnages, c'est l'inverse. Il leur arrive ce qui leur arrive parce qu'ils sont ce qu'ils sont ! L'envie de départ était d'écrire l'histoire de deux amis d'enfance qui n'arrivent pas à grandir et vont tester la résistance de leur amitié… »
- : « Mais pour ça ils vont devoir souffrir ! Seriez-vous un peu sadique ? »
M. D. : « J'essayais de donner une image de moi sympathique, mais ça n'a pas duré longtemps ! (Rires) C'est vrai que j'ai un côté sadique… Les comédiens ont dû vous le dire. (Rires) Mais qui aime bien châtie bien. Le pari était le meilleur moyen de les placer devant leurs contradictions. Car au départ, ils ne vont pas mesurer l'impact que ça va avoir sur eux. En effet, qu'ont-ils vraiment à perdre tous les deux, sinon leur orgueil et leurs illusions ? Mais le problème, c'est qu'au-delà des apparences, c'est tout ce qui leur reste. Pour deux jeunes oisifs privilégiés, quoi de plus horrible que de se retrouver à la rue dans sa propre rue, sous les regards amusés de leurs parents et amis, trop contents de tenir leur petite revanche ?! »
- : « Vincent (Patrick Mille) nous apparaît d'abord comme un fils-à-papa cynique et cassant… »
M. D. : « Et c'est vrai qu'il est désespérément tout ça ! Mais s'il passe son temps à mentir et à manipuler, ses mensonges révèlent surtout sa peur de l'avenir, son impossibilité à grandir et à accepter l'âge adulte. Son goût de la vanne méchante, son acharnement à tourner les autres en ridicule est un rôle qu'il joue pour affronter les autres. En fait, Vincent est un grand angoissé ! Il a une bonne petite fissure qu'il cherche à cacher derrière sa mauvaise foi, son humour et son esbroufe. Mais surtout, Vincent s'appuie sur Mathias, sa béquille, le seul à voir encore en lui celui qu'il était. »
- : « Mathias (Guillaume Gallienne), justement, l'autre héros malgré lui du film, semble vivre sur une autre planète… »
M. D. : « À bien des égards, Mathias est l'exact opposé de Vincent, son contraire et donc son parfait complément. Il admire chez Vincent son insolence, son aisance, lui qui a si peu confiance en lui. Mathias est d'une sincérité désarmante, il ne triche pas et ne pense jamais à mal. Il refuse le conflit et est obnubilé par le désir que tout aille toujours bien. Il vivote de ses cours particuliers en attendant de finir sa thèse de psycholinguistique. Thèse qu'il a entamé depuis cinq ans et qu'il espère avoir fini avant la fin de la décennie, si tout se passe bien ! »
- : « En parlant de votre duo, vous parlez de couple d'amis. Pourquoi ? »
M. D. : « J'avais envie de traiter l'histoire d'amitié comme une histoire d'amour avec des rencontres, des souvenirs, des moments de crise et de crispation. Vincent et Mathias, les deux amis de 30 ans, sont un peu comme un vieux couple qui ne se regarde plus, qui a l'habitude de vivre ensemble mais qui ne fait plus attention l'un à l'autre. Ils vont donc traverser tous les clichés des histoires d'amour : les crises, les réconciliations, les séparations, les ruptures ! Du coup, au-delà de l'aventure absurde qu'ils vont vivre, ce que va révéler le pari c'est la profondeur de leur amitié. La résolution du film se fait donc à hauteur d'homme, mais quoi de plus important ? J'aime beaucoup cette réplique de La vie est belle de Capra Celui qui a des amis n'est pas un raté. »
- : « Personnellement, vous êtes plus Vincent ou Mathias ? Y a-t-il des éléments autobiographiques dans le film ? »
M. D. : « Il y a sûrement un peu de moi dans les deux personnages. Je peux comme Mathias être obsédé par des détails, tout en étant à l'aise dans la tourmente. Mathias a le chic pour créer des problèmes quand il n'y en a pas et à les surmonter quand il y en a. Au fond, il est plus à l'aise dans le pari que dans le quotidien. Le personnage de Vincent est assez proche de ce que j'ai pu être à une époque. Il est incapable de tomber le masque. Il n'arrête pas de plaisanter, de vanner. C'est un mécanisme de défense. Il n'arrive pas à être sérieux car au fond la vraie vie lui fait très peur. Il sait que sa situation est absurde mais comme il n'arrive pas à s'en sortir, il s'en vante. Au fond, il est beaucoup plus obsédé par son avenir que Mathias. Je pense que si je n'avais pas pu faire le métier que je fais aujourd'hui, je serais comme lui. En résumé, je dirais que je suis maniaco-depressif : en phase maniaque je ressemble assez à Vincent et en phase dépressive je suis plus Mathias ! (Rires) »
- : « Vous sentez-vous, comme eux, un ado attardé ? »
M. D. : « Oui bien sûr, mais pas seulement. On est à la fois une génération qui a grandi dans la crise, et a donc les pieds dans la réalité. Et en même temps, et sans doute pour ça aussi, on est une génération qui a envie de continuer à jouer, qui cherche à perpétuer l'adolescence. Regardez tous les garçons de 30 ans qui jouent encore aux jeux vidéos ! Il y a un rapport à l'enfance, à la nostalgie, à la mélancolie. Je suis un exemple de cette contradiction. Je suis à la fois très adulte : je suis un père de famille, je travaille depuis 10 ans, je suis autonome, je paye des impôts, je vote… Et d'un autre côté, je suis incapable de sortir de l'affectif, de ne pas travailler avec mes amis. Je peux diriger une équipe de 50 personnes, mais je suis tétanisé à l'idée de faire une réunion de parents d'élèves ou de mettre les pieds dans un hôpital. Je suis plus touché par une photo de classe de quatrième que par un cliché de Man ray. En même temps, je n'ai pas de photos chez moi. Remarquez c'est peut-être pour ça. C'est tellement émouvant que ça me met mal à l'aise… C'est grave docteur ? »

- : « Vous avez écrit La jungle avec Julien Rappeneau et Alexandre de la Patellière, qui est aussi le producteur exécutif du film… Travailler avec vos amis, est-ce aussi une manière de faire un pari sur l'amitié ? »
M. D. : « Si on mesure la qualité d'un homme à ses amis. Je suis un mec super. (Rires) J'ai eu la chance dans ma vie de faire des rencontres incroyables. Au fond à la place d'un cv je devrais envoyer une photo de classe ! J'ai rencontré Julien Rappeneau (co-scénariste) et Jerôme Rebotier (Compositeur de la musique) au lycée. Aton Soumache (producteur) en Fac. Et Alexandre de la Patellière (coscénariste et producteur) lors de mon premier stage. Beaucoup de gens pensent que c'est une connerie de mélanger boulot et amitié et du coup pénalisent leurs copains. Moi mon problème c'est que je suis totalement incapable de le dissocier ! »
- : « Mais ce n'est pas problématique dans le boulot ? En cas d'engueulade ? »
M. D. : « Le problème c'est que les gens ne savent pas s'engueuler entre amis ! Nous, on sait ! (Rires) Moi je connais les goûts et le regard de Julien et Alexandre. Quand je leur fais lire quelque chose, je peux décrypter ce qu'ils disent. C'est un vrai effet miroir. En même temps, on est suffisamment proche pour se dire nos quatre vérités. J'ai pu écrire avec les meilleurs sparing partner dont je pouvais rêver. Je pouvais travailler en sachant qu'ils auraient le recul et ne me laisseraient rien passer. Tout ça est une question de confiance. C'est comme pour le tournage. Je pouvais aller au front tranquille, car je savais que ma production était à 100% derrière moi. En gros j'essayais d'assurer devant et eux assuraient mes arrières. (Rires) »
- : « La jungle est une comédie débridée, mais qui porte un regard très tendre sur ses personnages. »
M. D. : « La jungle est une comédie amicale comme il existe des comédies romantiques. En mettant en scène le film, j'ai constamment cherché à rester à la limite entre le premier et le deuxième degré, entre le réel et l'imaginaire. Je me suis efforcé de traiter la réalité avec absurdité (le déclenchement de l'histoire avec le pari par exemple) et l'absurdité avec réalisme (rencontre avec le vigile, le psy, les sourds…). J'aime que les personnages vivent les décalages avec la sincérité du premier degré. Aussi loin qu'aille la comédie, j'ai absolument besoin d'y croire, d'accompagner les personnages au plus près. J'ai donc cherché à m'écarter des codes classiques de la comédie en optant pour une photo plus proche des polars tout en optant pour des décors intérieurs plus poussés et stylisés et moins réalistes que dans la comédie traditionnelle. »
- : « Entre l'humour et l'émotion, quelles ont été vos influences ? »
M. D. : « Amateur à la fois de Billy Wilder, de Mash, des Valseuses, de La chèvre, de Mon beau-père et moi, de La famille Tenenbaum, de la filmographie complète de Woody Allen et des frères Cohen, et de toutes les saisons de Friends, je crois que le propre d'une comédie moderne est de traiter la réalité avec absurdité et l'absurdité avec réalisme. Avec toujours ses personnages tragi-comiques qui se révèlent dans l'adversité ! C'est pour ça que j'ai toujours admiré cette justesse dans la comédie chez des acteurs comme Vittorio Gassman, Bill Murray, Billy Cristal, Jacques Chirac ou Ben Stiller. Des acteurs capables d'insuffler de la fantaisie à des personnages d'anti-héros, de faire aimer par les spectateurs jusqu'à leurs pires défauts ! »
- : « Pourquoi passer à la mise en scène, franchir le pas ? »
M. D. : « Woody Allen a dit qu'il avait commencé à réaliser par légitime défense après avoir vu ce qu'on avait fait de son Quoi de neuf Pussycat ?. C'est souvent ce qui pousse les scénaristes à faire le grand saut. Dans mon cas, cela a bien sûr joué, mais j'ai toujours su que je réaliserai La jungle. J'ai commencé à écrire le film après mon court-métrage Musique de chambre. Disons que mes expériences de scénariste n'ont fait que renforcer ma conviction. Au fond écrire un film c'est comme porter un enfant et lui donner naissance. Le réaliser c'est comme l'élever. C'est indissociable, mais c'est très différent. »
- : « Dans le film, on a vraiment le sentiment que Patrick Mille et Guillaume Gallienne sont des amis de toujours. Comment s'est passé la rencontre ? »
M. D. : « Comme Patrick est une immense star au Honduras, Guillaume en Ouzbekistan et moi en Andorre, je savais qu'en les choisissant le film se monterait très facilement ! (Rires). J'avais un objectif en faisant le casting : trouver une paire qui marche, le reste n'avait aucune importance. Je savais que la réussite du film tiendrait sur l'alchimie qui pourrait exister entre les acteurs qui les incarneraient… Du coup, j'ai fait beaucoup d'essais et j'ai eu beaucoup de mal à les trouver ! Mais le jour où je les ai trouvés j'ai eu le sentiment qu'il ne pourrait plus nous arriver grand chose ! Pour Patrick comme pour Guillaume il y a eu un sentiment d'évidence : ils rentraient immédiatement sans le savoir dans le costume des personnages. Ils ont chacun beaucoup de fantaisie et de fragilité. Ils ont deux formes d'humour très différent. Ils ont tous les deux une vraie folie, un plaisir dans le jeu très communicatif. Ils ne se connaissaient pas, mais dès qu'ils se sont retrouvés face à face, la magie a opéré. Et c'était très important de trouver ça, qu'il y ait des étincelles en permanence. »
- : « Quelques mots sur le reste du casting qui est formidable. »
M. D. : « Merci pour eux mais je suis d'accord avec vous. Je travaille sur La jungle depuis plusieurs années et j'avais comme un herbier de comédiens. (Rires) Dès que je voyais un spectacle, un film, je prenais de notes. Le jour venu, j'ai ouvert mon petit carnet. Aujourd'hui, je suis vraiment fier du casting ! »
- : « Et Guy Bedos ? »
M. D. : « Ah Guy ! Le parrain. Une leçon de gentillesse et de professionnalisme. C'est dommage car aujourd'hui tout le monde dit ça de n'importe qui, mais là c'est vraiment ce qui s'est passé. Il a été royal. À la fois direct et très respectueux. On parle souvent du talent d'un metteur en scène à mettre un comédien en condition, mais on oublie le talent de certain comédien à mettre des metteurs en scène en condition. »
- : « Est-ce que le tournage a été à l'image de la succession de galères que vivent les deux héros du film ? »
M. D. : « On a eu à la fois beaucoup de chance et beaucoup de galères ! On tournait énormément en extérieur, on avait un plan de travail hyper serré donc on ne pouvait pas tellement décaler les journées de tournage d'un jour sur l'autre. On a eu énormément de chance par rapport à des éléments extérieurs que tu ne peux pas maîtriser, comme la pluie par exemple, mais on a eu notre lot d'emmerdes. J'ai découvert plein de trucs : les commerçants qui viennent racketter le tournage, les voyous, les prostituées qui réclament de l'argent. Quand tu tournes dans des quartiers un peu chauds, tu as une faune qui n'est pas forcément contente de te voir là ! »
- : « Est-ce que la scène clipée du film a été une récréation pour toute l'équipe ? »
M. D. : « Cette séquence clipée a été à la fois difficile et très marrante. Car on avait un rythme de tournage très intense. Ce sont des séquences où on s'amusait beaucoup, où on relâchait la pression, même si les acteurs n'avaient pas super envie, par exemple, de plonger dans l'eau glacée de la fontaine Saint-Michel à minuit ! (Rires) Ce sont des moments difficiles, mais quand tu arrives à les surmonter ce sont des moments géniaux ! En équipe réduite, caméra à l'épaule, on suivait les acteurs au milieu de la foule… C'était vraiment très marrant à faire. »
- : « Guillaume Gallienne nous a dit qu'il avait du mal à tourner la scène de la fontaine Saint-Michel. Qu'as-tu fait pour le persuader d'y aller ? »
M. D. : « Je lui ai dit : Tu y vas ou je te pète la gueule. (Rires). En fait, ce qui était difficile c'était de faire abstraction de la foule. Car à partir du moment où tu places tes projecteurs autour de la fontaine Saint-Michel, il y a toujours beaucoup de monde qui s'agglutine et qui attendent le spectacle ! Il avait plus peur de se lancer que d'y être. Une fois qu'il y était avec Patrick, c'était tellement absurde de se retrouver dans une fontaine avec une caméra, des projecteurs, toute une équipe autour et des centaines de personnes qui regardent, qu'il s'est passé quelque chose de l'ordre du défoulement ! C'était super jouissif pour moi à filmer. Et à l'écran, la scène est payante... »

- : « La scène de la bataille de godmichés elle aussi est payante à l'écran. Elle a été dure à tourner ? »
M. D. : « Non, c'était beaucoup plus facile à réussir ! Car tu mets Patrick et Guillaume avec des godmichés et des perruques dans un sex-shop et tu n'as pas grand-chose à faire, tu n'as pas grand-chose à leur dire pour que ce soit amusant. Il a suffi, à la fin d'une rude journée de tournage de leur dire : allez les enfants, maintenant, bataille de godmichés dans le sex-shop ! pour que ça parte au quart de tour ! »
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Fiche technique
Réalisateur : Matthieu Delaporte
Scénario : Matthieu Delaporte
Adaptation et dialogues : Matthieu Delaporte, Alexandre de la Patellière et Julien Rappeneau
Produit par : Alexandre de la Patellière, Aton Soumache et Alexis Vonarb
Coproducteurs : Lilian Eche et Ariane Payen
Producteurs associés : Marc Missonnier et Olivier Delbosc
Image & cadre : Crystel Fournier
Musique & chansons originales : Jérome Rebotier & Labo Orchestra
Montage : Xavier Loutreuil
Scripte & conseillère artistique : Chantal Perneker
Son : Pierre Tucat, Mikaël Barre et Marc Doisne
Directrice de production : Elise Voitey
1er assistant réalisateur : Patrick Armisen
Décor : Jean-Marc Tran Tan Ba
Costume : Sonia Philouze
Maquillage / coiffure : Caroline Philiponnat
Régisseur général : Ludovic Leiba
Casting : Emmanuelle Prévost
Producteur exécutif musique : Emmanuel Delétang
Une coproduction : France - Luxembourg Onyx Films - Luxanimation - Snd - Fidélité Film
en association avec : Sofica Europacorp
avec la participation de : Canal + et Tps Star et du Fonds National de Soutien à la Production Audiovisuelle du Grand Duché de Luxembourg
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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de
remerciements à Aurélie Pierre et Olivier Lebraud
logos, textes & photos © www.snd-films.com