• Last kiss

Publié le par 67-ciné.gi-2006













Last kiss comédie de Tony Goldwyn







avec :
Zach Braff, Jacinda Barrett, Rachel Bilson, Casey Affleck, Blythe Danner, Tom Wilkinson, Eric Christian Olsen, Marley Shelton, Lauren Lee Smith, Cindy Sampson, Michael Weston, Natasha Petrov et Inna Korobkina


durée : 1h44
sortie le 25 octobre 2006

***

Synopsis
À trente ans, Michael mène une vie agréable. Sa compagne Jenna va bientôt donner naissance à leur premier enfant. Depuis la maternelle, lui et ses trois meilleurs amis sont inséparables.
Une seule chose effraie Michael : il ne veut pas que sa vie soit écrite d'avance. Menacé par le conformisme, il rencontre la jeune et très séduisante Kim. Sa soif de liberté, son envie de passion et sa peur d'un engagement qui serait définitif vont le pousser sur des chemins où tous les sentiments explosent…


***

Notes de production
La trentaine est souvent l'époque des engagements sérieux et des premiers bilans. Entre les rêves que l'on avait, les espoirs que l'on a toujours et les illusions qui souffrent, c'est un âge essentiel, où tout est encore possible mais où il devient urgent d'accomplir…
Pour Zach Braff, comédien principal de Last kiss, ce projet constituait une évolution naturelle du rôle qu'il tenait dans son propre film à succès, Garden state. Le comédien confie : « Garden state évoquait la confusion que l'on éprouve à vingt-cinq ans, Last kiss parle de ce qui survient plus tard. Trente ans est un cap important, il est question de s'installer et de fonder une famille, tout en essayant de conserver la liberté, l'innocence et la légèreté de la jeunesse. »
Ces thèmes humains et universels avaient déjà été abordés par Tony Goldwyn, réalisateur du film, dans Le choix d'une vie. Celui-ci explique : « Avec Last kiss, nous avions l'opportunité de faire une comédie qui parle avec légèreté d'un sujet qui nous touche tous à un moment ou à un autre. Il était question de relations affectives, de choix entre raison et envie. Le scénario parle sans détour de ce que nous attendons de la vie et de nos partenaires. Pour les personnages, il est temps de mesurer l'écart entre ce qu'ils espéraient de la vie et ce qu'ils ont vraiment. Que faisons-nous quand la vie nous dépasse ? »
L'idée du film est née avec le film italien Juste un baiser de Gabriele Muccino qui remporta cinq Davids (l'équivalent italien des Oscar) pour 10 nominations.
Tom Rosenberg, producteur, se souvient : « La même semaine, deux personnes m'ont parlé de ce remarquable film italien. L'une d'elles était d'ailleurs Jacinda Barrett, qui joue dans Last kiss. »
Il ajoute : « Pour moi, c'est un film sur la maturité. Avant, on devenait adulte plus vite - vers vingt ou vingt et un ans - parce que la vie nous y poussait. Aujourd'hui, la jeunesse se prolonge et on passe à un autre niveau vers la trentaine. Le film traite d'un grand nombre de problèmes auxquels les jeunes doivent faire face, mais personne n'en parle, ou si on en parle, c'est d'une façon peu réaliste ou simpliste. »
Gary Lucchesi, également producteur, commente : « Le projet m'a tout de suite séduit parce qu'il était l'alliance parfaite de la comédie et de l'émotion. Nous avons tout de suite pensé à Paul Haggis pour développer le scénario. Nous avions déjà travaillé avec lui sur Un automne a New York et nous connaissions son talent et sa sensibilité. Il a fait un travail remarquable. C'est ensuite que nous avons appris qu'il avait écrit Million dollar baby et qu'il n'avait pas trouvé de financement. Nous avons donc décidé de le soutenir, et le reste appartient à l'Histoire ! »


Gary Lucchesi ajoute : « Last kiss s'articule autour du personnage de Michael. Dès le début, je me suis senti proche de ce jeune homme. Pourtant, en tant que père de deux filles, j'ai imaginé ce qui arriverait si je devais découvrir que mon futur gendre a trompé ma fille. Le choc risquerait d'être sévère ! Au-delà de l'intrigue, je trouve le sujet plein d'humanité. L'important n'est pas de définir ce qui est bien ou mal. La tentation est partout, ce qui compte, c'est la façon dont on la gère et les leçons que l'on en tire. »
Pour réaliser le film, les producteurs ont choisi Tony Goldwyn.
Tom Rosenberg déclare : « Tony a eu une compréhension instinctive du scénario. Il était proche des thèmes et se sentait concerné par l'histoire. Gary et moi avons pensé qu'il était la bonne personne pour ce sujet. Tony est intelligent, mûr, il a la tête sur les épaules, et il est aussi comédien, ce qui constitue un avantage énorme pour un film d'acteurs comme Last kiss. »
Tony Goldwyn explique : « Le choix d'une vie marquait ma première réalisation. A l'époque, je m'imaginais devenir producteur et je ne trouvais personne pour le réaliser. J'ai fini par me jeter à l'eau parce que j'avais vraiment envie que le film se fasse. Et c'est ainsi que j'ai découvert le métier le plus fabuleux que j'aie jamais fait ! En dirigeant, je n'oublie jamais ce que j'espère en tant qu'acteur, et je m'efforce de l'offrir à mes comédiens. C'est avec cette double approche que je mets en scène. »
Le réalisateur ajoute : « La première force du scénario de Paul Haggis repose sur son approche des personnages. Il ne les juge pas. Il n'en fait ni des saints ni des monstres. Ils sont complexes, attachants, terriblement humains. Aucun ne se résume à une caricature. Mon but était de les présenter sans parti pris, sans avantager aucun point de vue. Le film ne se concentre pas sur une perspective masculine ou féminine, mais sur une perspective humaine. »
 Tony Goldwyn poursuit : « Bien que Last kiss soit un film sur les relations amoureuses, c'est aussi un film sur l'amitié. Les personnages se connaissent depuis l'école maternelle et se soutiennent les uns les autres. À ce moment clé de leurs vies, à l'approche de la trentaine, ils comptent beaucoup les uns sur les autres, comme une ancre, un refuge. »

***

Au cœur des sentiments : les comédiens
Avec une intrigue reposant entièrement sur les personnages, Last kiss exigeait une distribution capable de jouer toute la palette des sentiments et des situations.
Tony Goldwyn  déclare : « C'est le genre de film qui attire les bons comédiens. Ils savent qu'ils auront quelque chose à jouer. Tous ceux que nous avons approchés réagissaient très positivement au scénario. Ils le trouvaient fin, réaliste et surtout proche de leurs préoccupations. Ils m'ont dit qu'ils n'avaient jamais lu un scénario qui n'enjolive pas, qui n'idéalise ou ne minimise pas. Cela nous a confortés dans l'idée que nous pourrions faire un film aussi tendre qu'honnête sur ces combats perdus d'avance que nous menons tous par peur de grandir. »


Le réalisateur poursuit : « L'étape du casting était cruciale. Nous avons effectué une première sélection parmi les comédiens qui correspondaient aux âges mais nous ne trouvions pas notre bonheur. Lorsque Gary et Tom ont mentionné Zach Braff pour jouer Michael, j'ai su qu'ils avaient une grande idée. »
Tom Rosenberg commente : « Zach est quelqu'un d'immédiatement sympathique. Il pouvait jouer celui qui commet des erreurs graves sans perdre l'attachement du public. Faire des choses que les gens ne pardonnent pas sans être rejeté est extrêmement difficile. Il ne fallait pas non plus qu'il bascule dans la niaiserie. Zach était conscient de tous les enjeux et il est remarquable. »
Gary Lucchesi ajoute : « Le rôle lui demande d'être drôle avec les hommes et charmant avec les femmes, tout en étant sérieux, affectueux et impliqué dans ses scènes avec Jenna. Zach est absolument convaincant. »
Tony Goldwyn confie : « Le fait de choisir Zach m'a permis de me faire une idée plus précise du film. Zach Braff donne son identité réaliste au film. C'est quelqu'un de très concret, doté d'un vrai sens de l'humour. On a tous l'impression de le connaître. »
Zach Braff commente : « Je viens d'avoir trente ans et le sujet trouvait un véritable écho en moi. Je me pose les mêmes questions que Michael ! Je crois que beaucoup de gens s'identifieront aux personnages du film. »
Le comédien poursuit : « Michael est amoureux de sa petite amie et il a de grandes amitiés, mais il a peur de laisser la routine s'installer dans son existence. Il est terrifié à l'idée que le reste de sa vie soit programmé selon les conventions sociales. Il panique et se précipite vers l'innocence de ses vingt ans, mais il va constater que ses choix auront des conséquences qu'il n'aurait pas eues cinq ans auparavant… »
Il ajoute : « Entre Michael et Jenna, il y a de l'amour, un rapport de complicité. Ils sont faits pour passer leur vie ensemble. Face à Kim, Michael devient le jouet d'une passion aussi dévorante que passagère. Entre ces deux pôles, il va devoir choisir qui il est vraiment. »
Metteur en scène lui-même, Zach Braff pouvait mieux que personne apprécier les qualités de Tony Goldwyn. Le comédien explique : « Tony est aussi un acteur. Il sait exactement comment ses interprètes aiment être dirigés. Tony intègre cela mieux que n'importe qui. »
Pour le rôle de Jenna, la compagne de Michael et la future mère de son enfant, les producteurs ont choisi Jacinda Barrett. Gary Lucchesi avait déjà travaillé avec elle sur La couleur du mensonge.
Tony Goldwyn commente : « Le rôle de Jenna est loin d'être simple. Il fallait incarner un mélange de fragilité et de force. Dans sa détresse comme dans ses colères, Jenna devait être crédible et Jacinda s'est montrée formidable. »
Jacinda Barrett confie : « Ce genre de rôle est une chance. Il y a beaucoup d'aspects à jouer. On trouve des moments légers ainsi que d'autres terriblement dramatiques. »
 L'actrice poursuit : « Chaque fois que vous jouez un personnage, vous vous mettez à sa place et vous vous appropriez toutes ses émotions. Par exemple, lorsque Jenna attend que Michael rentre à la maison et s'effondre, je me suis vraiment sentie mal ! »
Pour le rôle de Kim, l'autre femme dans la vie de Michael, les producteurs ont choisi Rachel Bilson.
L'actrice confie : « J'ai trouvé le scénario génial et très bien écrit. J'ai tout de suite aimé le personnage de Kim. C'est une jeune fille douce, drôle et insouciante. Elle veut peut-être s'amuser mais elle éprouve aussi des sentiments profonds. Que demander de plus à un rôle ? »


Tony Goldwyn commente : « Pour incarner ce personnage, nous aurions pu nous contenter d'engager une superbe créature, une bombe sans autre intérêt que son physique, mais cela aurait été très réducteur. Rachel Bilson est une jeune femme incroyablement séduisante, mais aussi très intelligente, avec beaucoup d'esprit et de charisme. Elle crédibilise l'attirance de Michael envers Kim. »
Rachel Bilson reprend : « Kim ne cherche pas à provoquer Michael. Ce n'est pas une séductrice, elle agit en toute innocence. C'est le rôle le plus proche de ma personnalité que j'aie eu à jouer. Les mots me venaient naturellement. J'étais vraiment le personnage. »
Michael est aussi entouré de ses trois meilleurs amis. Tous se connaissent depuis la maternelle.
Casey Affleck incarne Chris, qui vient d'avoir un bébé avec sa femme bien que leur relation soit vouée à l'échec.
L'acteur confie : « J'ai moi-même un bébé d'un an et le rôle me touchait. Je me suis dit que Chris se trouvait vraiment face à un cas de conscience intéressant. Bien que le film parle de beaucoup d'histoires et de rapports différents, celui-ci était particulièrement attirant pour moi parce qu'il n'y avait aucune solution facile. »
Il ajoute : « L'ambiance était telle sur le plateau que nous n'avions aucun mal à faire croire à notre amitié. L'alchimie a parfaitement fonctionné entre nous quatre. Jouer avec Zach est agréable, il a le contact facile et une manière de jouer très naturelle. »
Il poursuit : « Tony a souhaité que nous fassions des répétitions une semaine avant le début du tournage. Il a eu raison. Il m'a appris quelque chose de très utile pour mes scènes conflictuelles avec Lauren Lee Smith : au lieu d'intensifier mes émotions, il m'a conseillé de me concentrer sur ce que je tenais à dire à l'autre. »
Michael Weston, qui fut le colocataire de Zach Braff et son partenaire sur Garden state, n'a eu aucun mal à jouer l'amitié puisqu'ils sont réellement proches dans la vie. Le comédien explique : « Mon personnage, Izzy, est une sorte d'anti-héros. Il est plein d'émotions et d'hésitations. Il s'est fait virer par sa petite amie et il doit se remettre complètement en question. »
Eric Christian Olsen joue Kenny, le personnage qui peut-être, attend le moins de ses rapports avec les femmes. Il déclare : « Des quatre amis, Kenny est celui qui croit le moins à l'idée d'avoir une femme pour la vie. Le moment présent est la seule chose qui compte et il a du mal à se projeter dans un futur. Si Kenny prend la décision de s'installer pour le reste de ses jours, ce sera parce qu'il a tout essayé et qu'il sait qu'il a enfin trouvé la bonne personne. Ce n'est pas explicité dans le scénario, mais j'ai dû le jouer comme si ce principe sous-tendait son comportement. »
Pour interpréter les parents de Jenna, Stephen et Anna - qui traversent eux-mêmes des difficultés relationnelles - les producteurs se sont tournés vers deux acteurs chevronnés : Blythe Danner et Tom Wilkinson.
Tom Wilkinson commente : « Ce film traite du rite de passage d'un âge à un autre. Sans raconter ma vie, je me suis retrouvé dans le scénario. C'est irrésistible pour un acteur. Il peut faire appel à sa propre expérience. »
Comme sa fille, Stephen doit affronter une crise dans son propre couple. L'acteur explique : « Stephen est psychiatre et il utilise l'ironie comme une sorte d'armure. Cela lui évite certaines conversations trop difficiles. Dans son mariage, il a pris l'habitude d'éviter la confrontation. »
Il poursuit : « Le film dit que les relations sont essentielles et que si on veut avoir un futur avec les autres, il ne faut jamais les rompre. Si le dialogue existe, tout est possible. Le pardon fait clairement partie de la condition humaine et c'est ce à quoi nous devons tous aspirer. Parler c'est comprendre, et comprendre c'est pardonner. »
A propos de son personnage, Blythe Danner explique : « Anna est une femme compliquée. Nous la voyons brièvement, mais son amertume et sa vulnérabilité sont tout de suite perceptibles. C'est un personnage merveilleux. »

***

Fiche technique
Réalisateur : Tony Goldwyn
Scénariste
: Paul Haggis
D'après l'oeuvre de
: Gabriele Muccino
Producteurs
: Tom Rosenberg, Gary Lucchesi, Andre Lamal, Marcus Viscidi et Mark Sourian
Directeur de la photographie
: Tom Stern
Compositeur
: Schuyler Fisk
Monteuse
: Lisa Zeno Churgin
Directeur artistique
: Dan Leigh
Décorateur
: Gilles Aird, Frédérique Bolté et Claude Leclair

***



présentation réalisée avec l’aimable autorisation de

remerciements à
Olivier Lebraud
logos, textes & photos © www.snd-films.com

Publié dans PRÉSENTATIONS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article